mercredi 11 décembre 2013

Avant que la braderie arrive, élus flambeurs s'abstenir !



Y-a-t-il un maire frêchiste a la mairie de Leucate ?

"

Municipales : la fin des maires bâtisseurs ?

Gestion : A l'évidence, la période est aux économies. A l'approche des élections locales, élus flambeurs s'abstenir !

 
Surtout... ne pas dépenser plus et ne pas augmenter les impôts. Pour les électeurs, le temps n'est plus aux maires bâtisseurs, mais à une gestion de bon père de famille, sans négliger la dimension sociale.
Le poids des impôts locaux, avec en toile de fond le niveau des prélèvements obligatoires, « va donner la tonalité d'une partie de la campagne électorale pour les municipales », assure Jérôme Fourquet, de l'Ifop.

Exit la vision... frêchiste

D'habitude prime la capacité prêtée aux candidats à maintenir ou attirer des emplois dans leur cité, synonymes de dynamisme économique. Cette fois, dans les enquêtes, trois thèmes dominent, « chez les électeurs de droite comme de gauche », précise Jean-Daniel Lévy (Harris): fiscalité, sécurité, emploi. Avec cette nuance que, plus on est de droite, plus la pression fiscale mécontente. «Le sujet numéro un, c'est: "allez-vous augmenter les impôts ou pas?" », assure Jacques Remiller, maire UMP de Vienne. Ses collègues socialistes ne disent pas le contraire.
Exit l'époque des grands chantiers transformant le visage de toute une ville symbolisée par l'ancien maire de Montpellier Georges Frêche. « On n’est plus du tout dans les grands projets d'avenir structurants ou l'offre de nouveaux services gratuits », affirme Jérôme Fourquet. À l'entendre, soit les électeurs n'y croient plus parce qu'il n'y a «plus assez d'argent dans les caisses », soit ils pensent « que c'est nous, les contribuables, qui allons payer la facture ». La méfiance s'est installée. Au point que 61% des Français jugent « nécessaire de faire des économies » sur les dépenses publiques « quitte à fermer des services publics ».

Modération

Pour une partie des Français, les impôts locaux pèsent jusqu'à un mois de salaire. Or, pour la première fois depuis 1984, le pouvoir d'achat a diminué (- 0,9%) l'an dernier. La question est d'autant plus sensible que quasiment tout le monde paie des impôts locaux, la proportion n'étant que d'un sur deux pour l'impôt sur le revenu. Les contribuables reprochent aux communes et groupements de communes d'avoir la main lourde.
En octobre, la Cour des comptes a incité les collectivités locales à freiner leurs dépenses qui ont progressé chaque année depuis 30 ans de 1,4 point de plus que l'inflation. Elle s'est étonnée aussi que l'essor des communautés de communes, d'agglomération, etc., n'ait pas été générateur d'économies, bien au contraire. Depuis trois ans, le mot d'ordre est à la modération. Pour 2014, 69% des maires prévoient... une stabilisation de la pression fiscale.
 "
in Midi Libre, lundi 9 décembre 2013

*