Le
Miroir de Monsieur Py
Quoi que dise Michel Py et
« son » Leucate Renouveau quand il dénonce les
« manipulations », il n’empêchera jamais le fait que seulement un
tiers des électeurs inscrits dans la commune de Leucate ont voté au premier
tour pour le Maire qu’ils connaissent depuis sa naissance (comme il se plaît à
dire). On croirait entendre là les arguments de certains extrémistes, pour ne pas
les citer.
En lisant son pamphlet on
croirait que les grands méchants loups de l’opposition sont là uniquement pour
souffler les maisons des fragiles leucatois, pour leur voler leur liberté. Ça
démontre seulement combien peu il prend en compte l’intelligence, le
discernement, la volonté et les désirs de « ses » concitoyens
leucatois.
A force de faire voter les
« leucatois » qui viennent profiter de leur maison secondaire une à
deux fois par an, le résident à l’année se voit de plus en plus otage d’une
politique « béton et yacht ».
Et puis il se plaint de la
transparence de ses adversaires. Parlons-en ! Quand il parle de
transparence n’y a t-il pas un effet miroir ?
Dix-neuf ans de règne sans
aucune opposition, des conseillers invisibles en matière de décisions, des
conseils municipaux bâclés en une douzaine de minutes, des Cap Leucate mensuels
à sa seule gloire, en campagne permanente pour toutes les élections auxquelles
il se présente, la presse qui se délecte avec ses « aventures »
urbaines de dernière heure, trottoir par-ci, trottoir par-là, des modifications
de PLU à profusion, du béton par-ci, du béton par-là….
Michel Py se sublime quand
il parle des ambitions personnelles de ses opposants, qui, eux, ne se sont
jamais présentés à une élection. C’est l’hôpital qui se fout de la
charité !
Depuis 19 ans il nous
parle d’emplois sur 12 mois sans en fournir. Par quel miracle serait-ce
maintenant, dans ces temps difficiles où le chômage à Leucate atteint les 20%,
que ses promesses vont s’exaucer ?
Ensuite, il nous donne des
leçons de gestion. De la part d’un Maire qui gère une municipalité ayant une
dette par habitant de plus de 4.700 euros, plus de 20 millions de dettes et des
intérêts à payer de plus de 2 millions par an, ça ferait presque sourire si la
situation n’était pas aussi grave.
Et puis il parle
« des femmes, des hommes qui aiment Leucate et portent des projets »,
ses hommes et ses femmes à lui, Michel Py, bien sûr. Ça rappelle la fameuse
phrase de Giscard d’Estaing à François Mitterrand : « Vous n'avez pas
le monopole du cœur »
Bref ! Dans son
dernier tract avant l’élection, Michel Py se contemple dans un miroir et apostrophe
tous ceux qui ne pensent pas comme lui, qui ne mangent pas comme lui, qui ne se
courbent pas devant lui…. et leur attribue tous ses défauts, à lui !
Halte
à la démagogie et place à l’intégrité ou… halte aux manipulations et
subterfuges.
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